Francis Babé : « Lille a besoin de changement : Louis Delemer l’incarne »

PORTRAIT - Rencontre avec Francis Babé, Secrétaire général et trésorier de Lille au Coeur.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous dire ce qui vous a conduit à vous engager pour Lille ?

Je suis né à Lille il y a bientôt 77 ans. Après de longues études à Lille puis à Paris (Sciences Po), j’ai vécu une belle carrière au sein d’organisations professionnelles, également à Lille puis à Paris, au terme de laquelle j’ai été fait chevalier dans l’Ordre National du Mérite. J’ai naturellement pris ma retraite à Lille, ce qui m’a permis de renouer avec les engagements politiques de ma jeunesse et de m’impliquer dans la vie associative lilloise.

Comment est né le mouvement Lille au Cœur, et pourquoi l’avoir fondé aux côtés de Louis Delemer ?

Lille au cœur est né du projet -un peu fou- de Louis de conquérir le beffroi de Lille. Nous nous sommes croisés du temps du groupe d’opposition municipale « Un Autre Lille », que présidait Jean René Lecerf et les hasards de la vie ont fait que nous avons, avec Louis, noué une belle relation amicale. Il m’a proposé de figurer parmi les fondateurs de l’association, ce que j’ai accepté avec enthousiasme et reconnaissance, et j’en suis maintenant Secrétaire Général et Trésorier.

Qu’est-ce qui vous a convaincu, personnellement, de soutenir Louis comme futur maire de Lille ?

Lille, après l’épisode du RPF et le mandat de René Gaifie, ne s’est jamais donné à la droite et au centre, et l’absence d’alternance a entrainé une forme de routine et de sclérose, à base d’habitudes clientélistes : il n’est que temps que cela change, pour remettre les valeurs et les priorités dans le bon ordre ! Au travail !

Et quand Louis m’a fait part de ses ambitions, j’ai été séduit.

Selon vous, quelles qualités font de Louis Delemer un candidat à la hauteur des enjeux de la ville ?

Tout jeune homme qu’il soit, Louis, qui n’est pas né avec une cuillère d’argent dans la bouche, a déjà accumulé une réelle expérience de terrain par les divers postes qu’il a occupés, par lesquels il s’est frotté aux réalités de gestion d’une collectivité locale.

Au quotidien, il fait preuve à la fois de fermeté dans ses convictions et de capacité de rencontres et d’écoute, qui l’amène à suivre une démarche réaliste, pragmatique, proche des gens.

En plus, il parle bien, il écrit également bien, s’exprime clairement et simplement, se rendant proche de tous, dans la diversité des interlocuteurs.

Il maitrise parfaitement les médias écrits comme audio visuels, comme en témoigne son « press book » : il séduit rapidement qui le rencontre.

Quels sont, à vos yeux, les principaux défis que Lille doit relever aujourd’hui ?

Sécurité, propreté, attractivité, voilà peut-être le triptyque de base pour rendre meilleure la vie quotidienne et engager l’avenir.

Le logement et le cadre vie, la formation et la jeunesse, la circulation et la mobilité des personnes comme des marchandises sont autant de têtes de chapitre et de terrains d’action, à mener en concertation avec toutes les parties prenantes, et en coopération avec la Métropole, le Département, la Région, l’Etat.

Quelle vision portez-vous pour Lille avec ce mouvement : que voulez-vous changer concrètement ?

La première chose à changer est le mode de gouvernance, en mettant fin à la pratique des « oukases » municipaux, comme ce fut le cas, par exemple, pour la généralisation du stationnement payant : nous prendrons le temps de la concertation pour que vive une réelle démocratie municipale, à l’écoute des attentes et des besoins des lillois, dans leur diversité, voire dans leurs contradictions, qui traversent toute société humaine.

Si vous aviez un message à adresser aux Lillois et Lilloises qui hésitent encore à voter pour Louis Delemer, que leur diriez-vous ?

Je leur dirai : « N’ayez pas peur, faites lui confiance, misez sur sa jeunesse, son goût de l’action, son sens de l’écoute, son réalisme, son pragmatisme et rejoignez le dans sa démarche de démocratie participative. Nous ne ferons rien sans vous ! »